L’Amie
L’AMIE VO
Allemagne 1983 (version restaurée 2025). Un drame de Margarethe von Trotta avec Hanna Schygulla, Angela Winkler, Peter Striebeck…
Durée : 1h45
Olga et Ruth n’ont, à première vue, rien en commun. Olga est sûre d’elle, indépendante et appréciée des hommes. Ruth est renfermée et craintive. Dès leur rencontre, une grande amitié se noue entre les deux femmes. La force et la profondeur de cette affection vont perturber leur entourage, en particulier les hommes.
CINÉ-MÉMOIRE
DIMANCHE 8 JUIN À 20H45
ENTRÉE 4 €
Présentation et débat Guy Fillion
Les horaires
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20H45 VO | FERME |
Les critiques
«Ressortie en salle de ce titre de Margaret Von Trotta , éminente cinéaste du nouveau cinéma allemand né pendant les années 1970 ( Fassbinder, Wenders, Herzog, Schroeter, Schloendorff). C’est une grande réussite de la cinéaste et ( de mon point de vue) un de ses opus les plus réussis. Admiratrice de la filmographie d’Ingmar Bergman, Von Trotta explore avec » l’amie » les schémas neuronaux d’une jeune femme victime d’une mère toxique. …,»
«Les personnages très typés, les cadrages très statiques dans lesquels les acteurs semblent parfois avoir du mal à se situer, les costumes (Ruth en noir, Olga très élégante), et les éclairages (surexposition brutale du fond pour Ruth, lumière douce pour Olga, avec conjonction à la fin), hypercodés, balisent une réflexion orientée et interdisent toute « erreur » d’interprétation. Et les séquences des cours d’Olga à ses étudiants sur des femmes qui tentèrent de se libérer au cours des siècles, qui devraient ponctuer la démarche explicite du film, s’avèrent ennuyeuses sinon franchement insupportables. Plus intéressante est la séquence du voyage en Égypte. Margarethe von Trotta y introduit un certain nombre d’idées sur le combat des femmes, qu’elle ne développe pas (les contraintes socio-culturelles, le fossé des modes de vie, la volonté qu’ont les femmes de se retrouver, leurs sensibilités communes et secrètes). Elle préfère nous laisser des impressions fugitives, les seules appréhendées dans un voyage si court.
Malgré imperfections et lourdeurs, L’Amie reste un film d’une indéniable qualité, très utile et servi par une actrice, Hanna Schygulla, dont le jeu tout en nuances est admirable..»